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Les Hirondelles !

Les hirondelles ne font peut être pas le printemps mais n’empêche, lorsque je les vois je me dis que je suis dans la bonne voie pour le soleil , les siestes à l’ombre d’un pin parasol, et des heures ainsi à les regarder jouer dans le vide bleu du ciel.

J’aime les hirondelles, j’aime la manière dont elles volent, la façon qu’elles ont de ricocher sur l’eau à la fin du jour sur la surface plane de l’étang, les notes de musique qu’elles forment sur le fil électrique.

Mais ce que j’aime le plus chez elles ce sont les voyagent qu’elles nous racontent.

Lorsque je vois les premières hirondelles arriver au printemps, j’imagine alors qu’elles viennent de traverser la Méditerranée, le Sahara, qu’il y a quelques semaines elles volaient autour de cases en banco, qu’elles survolaient girafes et dromadaires, qu’elles allaient chercher un peu d’eau à la surface du fleuve Niger, peut être en croisant un hippopotame, qu’elles entendaient la clameur du muezzin, les mélodies du balafon, qu’elles respiraient l’Afrique… Les hirondelles me font voyager.

Les hirondelles sont libres, pour elles, pas de frontières. Les oiseaux ont ce privilège.

Les hirondelles sont courageuses, elles migrent chaque saison à travers des climats hostiles.

Mon père me racontait enfant qu’un jour au milieu des dunes sahariennes, une énorme canalisation métallique s’était cassée créant au milieu de cet univers minéral un lac. Un lac artificiel donc au milieu des dunes, sans poissons, sans algues : de l’eau pure sur du sable.

L’année suivante, il était revenu voir si le lac était toujours là. Il lui restait encore une dune à franchir lorsqu’il entendit « coin, coin »… Un canard en plein désert ? Mon père s’approcha rapidement du lac pour voir ce qu’il se passait.

Et là, surprise, le lac abritait désormais une multitudes de petites algues, de petits poissons et des canards ! Mais comment diable tout ce petit monde était arrivé ici, en plein milieu du désert ? Mon père m’expliquait alors : C’est grâce aux migrateurs !

Les canards, les hirondelles traversent le Sahara chaque saison. Lorsqu’ils voient du ciel un point d’eau, ils atterrissent un moment pour boire un peu, et se reposer. Dans leurs pattes, dans leurs plumes, ils portent des petites graines, peut être des petits œufs, dans leurs déjections aussi, et tout cela se pose ici, en plein désert. Grâce à eux la vie était arrivée.

Mon père adorait enchainer sur les pinçons de Darwin, et aussi sur toutes ses hirondelles qu’il avait vu à l’ombre des rochers au milieu des sables, épuisée, presque mortes, il voyait leur fragilité et leur force.

 

Peut-être grâce à ces histoires, peut-être grâce aussi à la culture nomade qui m’a toujours été familière, j’ai toujours pensé que l’étranger, le nomade nous apporte les nouvelles de l’ailleurs, qu’il vit une vie dure mais qu’il est nécessaire à la circulation des idées et des cultures. Les sédentaires ont besoin d'eux.

Lorsque j’ai créé Ombre Claire, j’ai dessiné des hirondelles en bijoux un peu partout, en collier, en bague, en boucles d'oreilles, en argent, en vermeil ou en ébène, parfois en motif sur une robe ou une combinaison, elles étaient pour moi le symbole de ces échanges.

Je dessine le motif de ce migrateur presque comme un logo, et quand je ne pense à rien je dessine encore presque systématiquement des hirondelles sur ma page vide. J'imagine peut être que ce sont leurs chants qui me racontent des histoires et me soufflent l'inspiration.

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